Auprès de mon arbre, je repose heureux

Les forêts de souvenirs, une alternative aux cimetières et à la dispersion des cendres

De nos jours, les rites funéraires connaissent des changements rapides : certaines traditions sont délaissées à cause de leur signification désormais vide de sens ou qui semblent provenir d’une autre époque. De cette manière, de nouveaux rituels émergent, notamment les « forêts de souvenirs ».

Ces forêts de souvenirs permettent d’enterrer au pied d’un arbre de son choix les cendres du défunt. Une forêt « officielle » offrirait un cadre sécurisant et un ancrage proche de la nature. Elles sont des alternatives aux cimetières ou à la dispersion des cendres car elles procurent aux proches des personnes décédées un lieu de recueillement physique dépourvu de connotations religieuses.

Ce concept s’est d’abord développé en Allemagne dès le 19ème siècle, puis en Suisse. Aujourd’hui, elles existent plusieurs principalement en suisse allemande. En suisse romande, une seule a vu le jour pour le moment : il s’agit de la Forêt du Souvenir mise à disposition par la bourgeoisie de Glovelier dans le Jura. Cependant, à Genève, l’élue socialiste Olga Baranova, a déposé une motion pour que la ville crée un tel espace.

Il y a quelque chose de magique au fait de venir se recueillir dans un espace de vie par excellence, où la nature grandit continuellement et quotidiennement. Beaucoup y voit un moyen thérapeutique de faire son deuil. On parle ainsi de « nature consolatrice ».

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